Auto. Quand Sébastien Loeb fait son cinéma dans le film "Dakar Chronicles"

« Je commence à m’énerver. Laisse tomber, putain… » Caméra fixe sur le visage concentré de Sébastien Loeb. Vue d’hélicoptère de son 4x4 Hunter, petite voiture rouge qui fuse dans un paysage hostile, presque lunaire, empli de pierres noires que l’on devine méchamment tranchantes.

Dans l’habitacle qu’il partage avec son copilote Fabian Lurquin, mais qui n’apparaît pas à l’écran, la tension est palpable. On ne sait pas pourquoi ni comment, mais on sent que tout peut basculer en un instant.

« Adopter un rapport plus humain que sportif »

Bienvenue en Arabie saoudite, théâtre depuis 2020 de l’épreuve automobile réputée comme étant la plus exigeante de toutes, la plus dangereuse aussi, en l’occurrence le Dakar.

C’est sur cette course mythique que Jalil Lespert a posé son regard et ses caméras durant l’édition 2023. Avec la volonté marquée « d’adopter un rapport plus humain que sportif à la course », selon l’acteur et réalisateur touche-à-tout qui s’est essayé au biopic (Yves Saint Laurent en 2014